Quatre ans après son remarquable premier film, Saint Ange, Pascal Laugier est de retour derrière la caméra avec ce qui s'impose comme LE film de genre attendu par tous les fans depuis des mois. Un film de chausses trappes, assez violent et assez surprenant, dont on attend forcément beaucoup et qui arrivera dans nos salles le 18 Juin 2008.
Les premières images viennent donc de tomber avec l'ouverture du site officiel du film qui propose déjà une petite sélection de photos... Rendez-vous immédiatement sur
http://www.martyrs-lefilm.com !
Nous sommes dans les années 70, quelque part en France : une petite fille est retrouvée un soir sur le bord d'une route nationale, hagarde, dans un état physique catastrophique. Elle s'appelle Lucie, elle avait disparu 14 mois plus tôt. La Police découvre très vite l'endroit de sa séquestration : Une chambre froide dans un abattoir désaffecté. Attachée à un siège, dans une obscurité quasi totale, la petite vivait recluse. On ne comprend pas les raisons de son enlèvement, on ne sait pas comment elle a finalement pu échapper à ses ravisseurs. Internée dans un service pédiatrique, Lucie, proche de la catatonie, ne raconte pas ce qu'elle a vécu. Visiblement, ne le comprend t-elle pas elle-même. Pas de trace d'abus sexuel sur son corps, la piste pédophile est écartée, ce qui rend son enlèvement plus mystérieux encore. L'enquête est une impasse.
15 ans plus tard.
Lucie a grandi. Sortie de l'hôpital où elle a passé de nombreuses années, elle n'a bientôt qu'une idée en tête : retrouver ses bourreaux, comprendre les raisons de son calvaire. Aidée dans sa quête par Anna, une amie inséparable rencontrée à l'hôpital, Lucie croit reconnaître ses tortionnaires, par hasard, dans un article de journal. Trouvant leur adresse, elle se met à les espionner, bientôt certaine de les reconnaître. Anna, elle, en est moins sûre : Lucie, qui n'a plus toute sa tête, a tendance à voir le mal partout. Il faut dire que pendant des années, presque tous les soirs, dans le silence de sa chambre d'hôpital, elle n'avait de cesse de dire à Anna que quelque chose, tapi dans l'ombre, l'attaquait.
Kevin Prin